J’vous ai apporté des bonbons...
Parce que les fleurs ça est périssaaaaaableuh. Oui, Jacques Brel avait bien raison dans sa chanson. Pourtant, chaque année à cette période c’est pareil, on voit refleurir les motards dans les cols, les cyclistes en bataillon au milieu de la route, les grills, les moustiques sur les bras, les auréoles dessous et surtout les fleurs sur les balcons.
Oui, derrière chaque bon citoyen de ce joli pays se cache un géranium. Grimpant, pendant, lierre, rose, rouge, blanc, peu importe le parfum pourvu qu’on ait l’ivresse. Et si tu es suisse-allemand, t’as de la sève de géranium dans tes veines. Mais avant de pouvoir rivaliser avec ses voisins en matière d’aménagement extérieur, passage obligé par la jardinerie. D’abord, le parking. A croire que l’ensemble des habitants du canton a eu la même idée que moi pour occuper ce jour férié. Moi qui ricanais ce matin des automobilistes-moutons coincés dans les bouchons au Gothard ou près de Lyon. Le bouchon du Garden-centre n’est pas répertorié par Bison Futé, mais il devrait.
Après avoir réussi à trouver un caddie (le dernier, celui qui a deux roues voilées), c’est pas mieux à l’intérieur. Il faut se frayer un chemin parmi les jardiniers bio venus acheter des granulés anti-limaces, les familles en quête d’une piscine qu’ils regretteront dans six mois, quelques retraités qui avaient envie de voir du monde, des maraîchers en herbe en train de monopoliser le pauvre vendeur pour deux plants de fraise et des couples dont on voit rapidement qui a eu l’idée de venir et qui est ravi d’accompagner. Mais une fois dans les fleurs, j’oublie tout. Chaque fois je me dis, j’achète juste 2-3 petits trucs et je ressors avec suffisamment de plantes pour refaire l’ensemble des jardins de Versailles. Au bout de 3h et après avoir croisé moult connaissances, j’atteins la caisse...
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